Le 5 juin dernier, la mort de Clément Méric suite à une bagarre entre jeunes extrémistes, à la sortie d'une vente privée de vêtements, en plein Paris, avait soulevé l'indignation de nos dirigeants politiques, engendré un emballement politico médiatique, suscité diverses manifestations de partis de gauche et de syndicats, accompagnées, le 23 juin dernier, de violences et de dégradations.
Aujourd'hui, une vidéo de surveillance de la RATP tendrait à démontrer que la victime aurait porté le premier coup... Ce qui explique l'incrimination retenue par le juge d'instruction à l'encontre de celui qui, agressé, a ensuite porté un coup mortel à Clément Méric: violences volontaires ayant entrainé la mort sans intention de la donner.
Cette affaire rappellera à certains l'affaire du 9 juillet 2004, dans laquelle une jeune femme avait affirmé avoir été victime d'une agression à caractère antisémite dans la ligne D du RER alors qu'elle voyageait avec son bébé. Une fièvre politico-médiatique s'en était alors suivie. Jacques Chirac parlait de "son effroi devant cet acte odieux".
Le MRAP dénonçait "avec la plus grande fermeté un insoutenable acte fasciste".
Lutte Ouvrière faisait part de son "profond dégoût" et appelait à une manifestation organisée par le Parti communiste au métro Belleville...
Le 13 juillet la jeune femme avouait avoir tout inventé !
DML
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