Ecouté ce jeudi 20 novembre sur RTL, la chronique de François Lenglet sur la flexibilité de l'emploi en Autriche, dont le taux de chômage est le plus bas de l'Union européenne : 4,9%.
En Autriche notait François Lenglet "on peut licencier sans motif, mais la contrepartie c'est que les entreprises paient des indemnités de licenciement élevées", et ajoutait-il "comme elles ont la liberté de supprimer des emplois même si ça leur coûte cher, elles sont plus enclines à créer des emplois".
Quel contraste en effet avec le carcan qui, en France depuis 1973, entoure les employeurs contraints de licencier un salarié. Notamment, la lettre de licenciement doit comporter le motif "réel et sérieux" de la rupture c'est à dire des faits prouvés, objectifs et suffisamment sérieux pour justifier le licenciement.
Tout licenciement sans cause réelle et sérieuse doit être indemnisé : 6 mois de salaire au moins pour les salariés travaillant dans une entreprise d'au moins 11 salariés et ayant au moins deux ans d'ancienneté; indemnité calculée en fonction du préjudice subi pour les autres.
Mais pour obtenir ces indemnités, le salarié doit contester le caractère réel et sérieux de la rupture devant le Conseil des Prudhommes et patienter plus de 15 mois en moyenne avant le jugement. S'il y a appel, il lui faudra attendre encore deux ans !
DML
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